Le lilas, c’est doux, c’est chaud, c’est vibrant…
Ces fleurs délicates m’ont aussi donné l’envie de réaliser une nouvelle série de photographies.
Bonjour les amis, heureux de vous retrouver pour un nouvel article dont le mot d’ordre est douceur. Comme pour les fleurs de pommier, le lilas m’a conduit naturellement à opter pour des traitements doux, comme une légère désaturation et l’effet Orton. Nous sommes loin des couleurs saturées et des effets poussés presque à l’extrême dans le post Couleurs variations en paintographie…
Tourner autour de ce lilas pendant les séances photos était vraiment agréable. Ne serait-ce que pour le léger parfum qui s’en dégage. J’ai utilisé une fois de plus mon Micro Nikkor 105 mm f/2,8 pour cette série. Une optique parfaite pour la macrophotographie. J’en parle un peu plus bas dans la page. D’ailleurs, j’encourage ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur le matériel que j’utilise à consulter ma biographie.
Ici-bas tous les lilas meurent, tous les chants des oiseaux sont courts,
Je rêve aux étés qui demeurent, toujours…
René François Armand Prudhomme
Lilas
La pluie larmoyante caresse ton parfum
aime le déséquilibre éphémère
des gouttelettes assoiffées de sève.
À chaque pétale, elle découvre ta beauté
symphonie d’unités réfractées.
Les fleurs minuscules bleutées par la lumière
avancent comme un cortège joyeux
dansent comme une valse d’amour.
Forsythias et pivoines couronnent cet instant
courtisent l’allégorie.
Sous le sublime chapiteau de la nature
un voile parfumé fleurit notre chimère.
Sybille Rembard
Lilas
Les portraits
Nikon D810 – Micro Nikkor 105 mm f/2,8
Quelques mots sur la macrophotographie…
Par macrophotographie, on entend toute image dont le taux d’agrandissement est supérieur à 1 : 1, autrement dit toute photo dont le sujet sera au moins aussi gros que sa version réelle sur le capteur de l’appareil. Plus généralement, elle consiste ordinairement à utiliser un objectif macro photo adapté afin d’obtenir des clichés dont le sujet occupe la majorité de l’espace et sur lesquels on peut observer, de très près, de très petits détails.
En projetant ainsi quelque chose d’infiniment petit (un insecte ou une fleur par exemple) sur un cadre beaucoup plus grand, on lui donne une dimension plus impressionnante et on peut révéler des détails imperceptibles, comme l’antenne d’une sauterelle ou le grain d’une peau d’orange, mais on se heurte aussi à des difficultés comme le choix de l’objectif, l’angle de la prise de vue et l’expérience technique en macrophotographie.
L’une des grandes difficultés d’une photo macro est la précision de la profondeur de champ. Pour une ouverture traditionnellement très acceptable, comme f/2,8, on aura une profondeur de champ de moins de 1 mm en macrophoto et donc un risque de flou considérablement augmenté. Pour élargir la zone nette, choisissez une ouverture de f/8 ou moins, et configurez les autres réglages, comme le paramètre ISO et le temps de pose, afin de compenser le manque de lumière. Il m’arrive d’utiliser une lampe de poche ou un bout de polystyrène pour ajouter ou orienter un peu de lumière…
Merci pour la visite,
J’espère que cette petite série sur le lilas vous aura plu. Vous pouvez le dire dans les commentaires juste en dessous ;) J’ai pris beaucoup de plaisir à la faire et à vous la partager.
Bon, c’est pas tout ça, il est 07:48 et je vous abandonne, j’ai encore plein de photos à faire ! Prenez soin de vous et revenez vite ! Vous pouvez prolonger le plaisir en choisissant un des liens ci-dessous.
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